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Se plaçant sous le statut d'une Association de type "Loi de 1901", elle a eu
-et elle continue à avoir- une "Vie de Promotion" intense :
Elle est articulée autour d'un "bureau" comprenant :
Elle dispose en outre:
Le secrétariat est assuré, depuis la sortie de l'Ecole, par le "Père
Système". Activités :
Réalisations:
- Elle a édité un MEMORIAL de ses "Morts pour la
France"
A cette occasion, le Secrétaire de Promo et Père Système de la "FRERE", transmettant aux jeunes Promotions le flambeau de leurs Anciens, a prononcé l'allocution suivante: Messieurs les Officiers des Promotions C'est une véritable cérémonie d'adoubement pour laquelle nous
sommes aujourd'hui réunis. Par un de ces clins d'œil dont l'histoire a le secret, c'était le Général FRERE qui commandait l'École de SAINT-CYR alors que le jeune RAFFALLI s'y préparait à son rôle d'Officier. Nous avons, quant à nous, quelques années après la fin de la dernière guerre mondiale, connu la nouvelle École implantée à Coëtquidan par le Général de LATTRE pour y former, en un seul creuset, les Officiers de l'Armée Française en pleine reconstruction. Le Général choisi pour la commander ainsi que la plupart des cadres instructeurs, venaient de se couvrir de gloire au cours des rudes combats de la campagne d'Italie. Cette double filiation nous rend encore plus proches de vous. Les épreuves que nous avons connues au cours de notre carrière - pensez à tous ceux d'entre nous qui ont fait le sacrifice de leur vie en Indochine ou en Algérie, ou en sont revenus meurtris dans leur chair ou dans leur âme - nous confèrent le droit - et même le devoir - de vous transmettre le flambeau que nous avons nous-même reçu de nos aînés. Alors que certains, négligeant leur devoirs , ne pensent qu'à réclamer davantage de droits, ou bien oubliant que l'on ne peut se repentir que des fautes que l'on a soi-même commises, voudraient nous inciter à une repentance injustifiée, soyez fiers d'être Français, fiers d'être Officiers, fiers de votre École, fiers de vos Anciens et des Traditions qu'ils vous lèguent. Chaque époque connaît ses difficultés: nous avons subi les nôtres et nous avions parfois le sentiment d'être bien seuls à défendre les intérêts de notre Patrie. Sans doute en connaîtrez-vous aussi. Peut être en connaissez-vous déjà. Mais ne cédez jamais au découragement. Sachez persévérer dans la poursuite de l'Idéal qui vous a poussé à choisir la carrière des armes. Sachez en conserver les valeurs. Dites-vous toujours que ce qui devra, en dernier ressort - et quelles que soient les circonstances du moment - fixer votre ligne de conduite, c'est de vous sentir en paix avec votre conscience. Il vous faudra, certes, vous adapter aux nouvelles missions qui vous seront confiées, aux nouvelles techniques qui se développent à un rythme exponentiel, utiliser les nouveaux moyens matériels, de plus en plus sophistiqués qui seront mis à votre disposition. N'oubliez pourtant jamais que "Science sans conscience n'est que ruine de l'âme". Ne perdez jamais de vue que votre rôle d'Officier consiste à commander non pas à des machines ou à des instruments, mais à des Hommes... jusqu'à leur demander, si nécessaire, de consentir un jour - ce qu'à Dieu ne plaise - le sacrifice suprême. C'est la lourde responsabilité morale et la mission exceptionnelle auxquelles vous devez vous préparer. Pour vous avoir un peu mieux connus ces derniers temps grâce aux contacts que j'ai pu avoir avec ceux d'entre vous que vous avez choisis pour vous représenter, je suis certain que vous saurez vous en monter dignes. Je voudrais, en terminant, vous recommander d'adopter et d'essayer d'appliquer la belle devise du Général FRERE: "J'OBEIS D'AMITIÉ". Messieurs les Officiers des Promotions
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